Aujourd’hui temps magnifique en ce 9 février pour faire du VTT, des photos (je vous garde la plus belle pour la fin!), avec Gordon (this is my dog) jusqu’à Savennières et une dégustation au château d’Epiré chez Luc Bizard, c’est parti…
(photo juillet 2006), c’est le même parcours
(photo juillet 2006) départ du château
(Photo juillet 2006)
Derrière moi, le pont de Bouchemaine
Cette photo est magniiifique, elle exprime ce qu’est la douceur angevine…
Nous sommes sur la rive nord de la Loire, à la Pointe, là où la Maine rejoint la Loire (il y a du brochet ici, juste un peu plus haut)…
La pointe est derrière nous, ici en contre bas il y a des Anguilles et sur la droite, c’est là que je cueille les noisettes sauvages pour le tant pour tant…
Pendant plusieurs siècles, jusqu’au développement des routes et du chemin de fer, la Loire est l’axe de transport majeur. En descendant ou en remontant le fleuve, les voituriers par eau appelés plus tard mariniers sillonnent la Loire pour transporter de nombreuses marchandises qui passent à la hauteur de Béhuard et Savennières: produits des régions méditerranéennes, charbon de Saint-Etienne, écorces d’orange venant de Nantes pour fabriquer le Cointreau, faïence et poterie de Nevers et de Giens, ardoises d’Angers…
Les Bateaux les plus légers (salambardes et sapinières) ne font qu’un voyage: ils sont détruits à leur arrivée et vendus comme bois de chauffage ou utilisés dans les charpentes. Les marins rentrent alors à pied chez eux ! D’autres bateaux comme les gabares et les chalands se réunissent souvent à plusieurs, en <<train>>. Au XIXè siècle, des bateaux à vapeur, << les inexplosibles >>, reliant Angers à Nantes, font escale à Béhuard.
Dans les années 1840, jusqu’à 400 000 tonnes de marchandises transitent en aval de la Maine, soit un passage ici de 40 bateaux par jour. Plus tard, dans les années 1960, des vedettes assurent une liaison entre Angers et Béhuard.
Jusque dans les années 1980, on peut voir ici des pétroliers comme << le Glorex >> navigant de Donges à Bouchemaine pour ravitailler les grands réservoirs toujours existants.
Nous arrivons à la pierre de bécherelle, ici à droite en remontant c’est le château d’Epiré on y revient dans 5 mn juste après la visite de la pierre, c’est parti…
La pierre de Bécherelle est là, juste au bout du chemin…
Nous y voilà, cette aiguille rocheuse et de grès fait office de point de repère pour la navigation et marque un péage jusqu’en 1565. Le seigneur de Serrant y perçoit une fois l’an un droit de 12 deniers tournois sur chaque bateau passant à sa hauteur. Sauvée de la destruction en 1843, elle est diminuée de moitié par le tracé de la voie ferrée (le TGV y passe) et elle est aujourd’hui utilisée pour l’entraînement de la section angevine du Club Alpin Français.
Maintenant nous avons bien mérité un p’tit verre de Savennières, c’est parti…
alors, elle est pas belle … ma photo !!!
De retour à la baison … euh, il faut bettoyer le bélo, non le néTT, hic!, le tien…le sien quoi! et mes tautures… ze vous laisse, ze vais b’allonger sur la panquette, les bonnes choses ont une fin !!!
… à consommer avec modération.